Le monde de l’informatique à domicile s’oriente vers les disques SSD pour le stockage. Faut-il en acheter un ?
Le monde se dirige vers les SSD. Ils sont plus rapides et plus petits qu’un disque dur ordinaire. Dans de nombreux cas, vous pouvez obtenir le même disque de capacité pour un prix similaire.
Mais lors de l’achat d’un nouveau disque SSD, il y a quelques éléments importants à prendre en compte, notamment le prix, les spécifications du disque et de l’appareil, ainsi que les performances.
Donc, si vous envisagez d’acheter un nouveau disque de stockage, voici cinq choses que vous devez considérer avant d’acheter un SSD.
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1. Vérifiez et comparez les prix des SSD
Les prix des SSD ont chuté ces dernières années. En 2010, le prix moyen oscillait autour de 3,00 $ par gigaoctet, alors qu’en 2021, vous pouviez trouver des SSD pour seulement 0,09 $ par gigaoctet (comme c’est le cas avec le Western Digital 2 To WD Blue pour 214 €). Bien sûr, le prix par Go des SSD ne fera que baisser, à mesure que la capacité augmente, mais les prix restent relativement stables.
Cependant, toutes proportions gardées, les SSD sont toujours plus chers que les disques durs rotatifs traditionnels et cette différence n’est pas négligeable.
Par exemple, un Western Digital Blue 1 To peut être acheté pour 39 €. Comparé au SanDisk SSD PLUS 1 To, le WD Blue est deux fois moins cher, mais beaucoup plus lent que le SSD.
Donc, en termes d’économie, les disques durs battent sans aucun doute les SSD. Si votre budget est serré, optez pour un disque dur.
Cependant, les SSD n’ont jamais été moins chers qu’aujourd’hui, et ils sont assez abordables. Alors, n’ayez pas peur de dépenser de l’argent. Même si vous utilisez un SSD de 120 Go comme disque de démarrage pour votre système d’exploitation, vous remarquerez toujours la différence !
Si vous décidez que vous voulez un SSD, l’achat d’un disque de plus grande capacité offre un meilleur rapport qualité-prix. Par exemple, le Crucial MX500 1 To coûte 105 € (0,09 € par Go). Pour 54 € de plus, vous pouvez doubler la capacité de stockage à 2 To (0,083 € par Go).
2. Quelles sont les spécifications physiques du SSD ?
Chaque fois que vous achetez du matériel, vous devez faire attention aux incompatibilités potentielles. Le meilleur SSD au monde est inutile si vous ne pouvez pas le monter sur votre système, n’est-ce pas ? Heureusement, les SSD sont à peu près standardisés (pour la plupart). Alors, tout ira bien tant que vous prêtez un semblant d’attention.
Facteur de forme
La plupart des SSD modernes ont un facteur de forme de 2,5 pouces, ce qui correspond à la taille standard des disques durs pour ordinateurs portables.
Un tel lecteur ne convient pas aux ordinateurs de bureau, qui nécessitent généralement un facteur de forme de 3,5 pouces. Mais, vous pouvez utiliser un adaptateur comme ce kit de montage SABRENT 2,5 à 3,5 pouces pour 6 €. De plus, la plupart des boîtiers PC modernes sont désormais équipés d’options de montage SSD intégrées.
Outre le facteur de forme standard de 2,5 pouces, il existe un facteur de forme SSD secondaire que vous trouverez dans de nombreux appareils : la norme M.2 (anciennement appelée NGFF).
Les SSD M.2 sont minuscules et fins et s’adaptent aux ordinateurs portables ultrafins et aux miniordinateurs personnels. Les disques M.2 sont disponibles en trois types principaux et peuvent offrir des vitesses de lecture et d’écriture encore plus rapides qu’un SSD standard de 2,5 pouces.
De plus, comme ils sont très fins, ils sont utiles dans une large gamme de matériel. Par exemple, vous pouvez ajouter un SSD M.2 à votre PS5 pour augmenter sa capacité de stockage.
Hauteur Z
Ce n’est pas parce que vous achetez un SSD avec un facteur de forme de 2,5 pouces qu’il s’intégrera parfaitement dans votre ordinateur portable. Vous devez également vous assurer que la hauteur z, ou l’épaisseur, est suffisamment petite pour le corps de votre ordinateur portable.
Les hauteurs z typiques sont de 9,5 mm et 7 mm. Les SSD modernes se penchent davantage vers 7 mm. Encore une fois, consultez le manuel ou le guide de l’utilisateur de votre ordinateur portable pour voir quelles épaisseurs sont prises en charge.
Interface
Les SSD grand public ont presque tous une interface Serial ATA (SATA), bien que vous deviez obtenir un SATA 3 Gbps ou un SATA 6 Gbps, votre choix dépendra de la capacité de votre ordinateur à gérer ces vitesses. De nos jours, les disques 6 Gbps sont plus courants, mais 3 Gbps sont souvent moins chers si vous pouvez les trouver.
Cependant, vous pouvez également obtenir des SSD avec une interface PCIe. Vous ne savez pas quoi acheter ? En bref, un SSD PCIe est susceptible de fonctionner plus rapidement que son alternative basée sur SATA.
Bruit
L’un des avantages d’un SSD par rapport à un disque dur est que les SSD fonctionnent en silence, car ils manquent de pièces mécaniques. Si vous voulez dépasser le vrombissement d’un disque dur lorsqu’il tourne et le bruit lorsqu’il recherche des fichiers, optez pour le SSD.
3. Performances
Le principal avantage d’un SSD par rapport à un disque dur, et la raison pour laquelle tant de gens choisissent le SSD une fois qu’ils ont fait le changement, est que les SSD sont nettement plus rapides.
Avec les SSD, les ordinateurs démarrent en quelques secondes, les programmes se lancent presque instantanément et les fichiers sont transférés jusqu’à 10 fois plus rapidement.
Autrement dit, même les pires SSD ont encore des kilomètres d’avance sur les disques durs en termes de performances. Si la vitesse est votre seule préoccupation, alors il n’y a aucun doute : le SSD gagne à chaque fois.
Cela dit, tous les SSD ne sont pas les mêmes. Considérez ces deux options :
- Le SanDisk Ultra 500 Go (66 €), qui a une vitesse de lecture séquentielle de 560 Mo/s et une vitesse d’écriture séquentielle de 530 Mo/s,
- Le Samsung 870 EVO 500 Go (69 €) avec une vitesse de lecture séquentielle de 560 Mo/s et une vitesse d’écriture séquentielle de 530 Mo/s.
Donc, aucune différence évidente dans la capacité du disque et aucune différence évidente dans les vitesses de lecture et d’écriture séquentielles, mais le disque Samsung coûte presque deux fois plus cher que le SSD SanDisk. Assurez-vous donc de lire les spécifications du SSD pour évaluer ses performances par rapport à d’autres disques de prix et de spécifications similaires.
4. Capacité de stockage
Il existe une différence considérable entre le fonctionnement des SSD et des HDD. Alors que les disques durs doivent souvent faire face à la fragmentation du disque, les disques SDD ont leur propre bizarrerie : la récupération de place.
Lorsque des données sont écrites sur un SSD, elles sont écrites en morceaux appelés pages. Un groupe de pages est appelé un bloc. À tout moment, les pages d’un bloc peuvent être toutes vides, toutes pleines ou un mélange de vides et de pleins.
En raison de la conception des SSD, il est impossible d’écraser les données existantes (ce qui est possible avec un disque dur). Plutôt, pour écrire de nouvelles données dans un bloc rempli, le bloc entier doit d’abord être vidé.
De plus, pour éviter la perte de données, toute information existante sur le bloc doit d’abord être déplacée ailleurs avant que le bloc puisse être vidé. Une fois que les données sont déplacées et que le bloc est vide, de nouvelles données peuvent être écrites dans un bloc précédemment rempli.
Ce processus, appelé récupération de place, nécessite de l’espace vide pour fonctionner correctement. Si vous ne disposez pas de suffisamment d’espace disponible, le processus de récupération de place n’est pas efficace et ralentit. C’est une des raisons pour lesquelles les performances d’un SSD se dégradent avec le temps : il se remplit trop.
Pour que la récupération de place continue de fonctionner avec une efficacité maximale, le conseil traditionnel est de garder 20 % de votre disque vide. Pour un disque de 250 Go, cela signifie que vous ne devez utiliser que 200 Go maximum.
5. Durée de vie
La dernière chose à considérer est la durée de vie du SSD. Environ 74 % des disques durs ont survécu au-delà de leur quatrième année. Comment comparer les SSD ?
Contrairement aux disques durs, les SSD n’ont pas de pièces mobiles, ce qui est idéal pour un fonctionnement silencieux, et cela signifie également qu’il n’existe pas de pièces à user. Par conséquent, une défaillance mécanique n’est pas quelque chose qui devrait vous préoccuper.
L’inconvénient, cependant, est que les SSD sont plus sujets aux pannes de courant. Une perte d’électricité pendant le fonctionnement du disque peut entraîner une corruption des données ou même une panne complète de l’appareil. Les pannes de courant peuvent affecter les ordinateurs de différentes manières, bien que vous puissiez prendre certaines mesures d’atténuation.
De plus, les blocs de mémoire d’un SSD ont un nombre limité d’écritures. Donc, si vous écrivez constamment des données sur le SSD (à l’ordre de gigaoctets par jour), le lecteur peut perdre la capacité d’écrire plus de données (bien que la lecture soit toujours possible).
La durée de vie prévue d’un SSD est comprise entre 5 et 7 ans, ce qui correspond au point de défaillance moyen. Avec chaque année, le risque de panne de disque augmente.
Les SSD sont-ils faits pour vous ?
Si vous avez un budget serré, que vous ne vous souciez pas de la vitesse ou que vous accordez la priorité à la fiabilité des données, vous devriez vous en tenir à un disque dur rotatif traditionnel. Pour tous les autres, il est temps de passer aux SSD si vous ne l’avez pas déjà fait.
Nous espérons que vous aimez les articles que nous vous recommandons et dont nous parlons dans ce guide !